• l'olivier

    Je t'admire tous les jours
    Tu es là, au milieu de la cour
    Patient, fort, gigantesque
    Tu éparpilles tes branches
    Sans crainte, ni peur
    Tu supportes fièrement les oiseaux
    Les pigeons, les chats et même les hommes
    Tu es mon ami, mon courage
    Et ma force dépend de toi
    Tu es l'olivier de mon pays.

     Wafah Hmid - 14 ans
    Collège Ramla - Gaza - Palestine
    ramlacollege@yahoo.fr

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  • l'olivier

    Je t'admire tous les jours
    Tu es là, au milieu de la cour
    Patient, fort, gigantesque
    Tu éparpilles tes branches
    Sans crainte, ni peur
    Tu supportes fièrement les oiseaux
    Les pigeons, les chats et même les hommes
    Tu es mon ami, mon courage
    Et ma force dépend de toi
    Tu es l'olivier de mon pays.

     Wafah Hmid - 14 ans
    Collège Ramla - Gaza - Palestine
    ramlacollege@yahoo.fr

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  • Palestine

    Palestine, mère des mille courages,
    Palestine, enfer des pires outrages.
    Palestine, les images du pire.
    Palestine, mon bonheur se déchire.

    Palestine, fille de la souffrance
    Océan de douleurs, de larmes et de tourments
    Où pleurent, souffrent et meurent les innocents.
    Palestine, volcan des violences !

    Tant d'années de malheur, de sanglante injustice,
    Où les forts, hypocrites, se prétendent justice !

    Palestine, tu crèves d'indifférence
    De tous nos grands, tenants de la puissance,
    De fer et de sang violée par les servants
    De la bannière étoilée.

    Palestine, mon cœur saigne pour toi.
    Je hurle ma colère face aux tanks qui te broient.
    Palestine, ta force et ton courage
    Sont la honte d'un Monde qui se voudrait image.

    Tant d'hommes en ce monde, lâches, serviles, se taisent
    Quant tu meurs sous les braises.
    L'Humanisme est ailleurs quand toi tu es cage,
    Faisant grandir la rage de tes femmes courage.

    Palestine flambeau, Palestine tâche noire,
    Fierté de quelques uns, déshonneur des pouvoirs !
    Palestine grandeur. Contre tous les seigneurs,
    Palestine je t'aime et je t'ouvre mon cœur

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  • Les sionistes se sont emparés de tes terres
    Dont ils veulent te chasser aujourd’hui.
    Pourquoi tout le monde les laisse faire,
    Même avec phosphore et « plomb durci» ?

    Ton territoire de plus en plus réduit,
    Avec pour âme une population meurtrie,
    Est devenu une immense boucherie,
    Où l’ennemi tue sans aucun préavis !

    Que de débats, que de réunions stériles,
    Pendant que les bombes tuent tes enfants ;
    Privée de tout, tu vis des moments difficiles,
    Mais les dirigeants sont confus et hésitants !

    Les peuples manifestent de colère et de rage,
    Devant ce carnage, ce massacre des innocents ;
    Les bombes pleuvent, enflammant le paysage,
    Les chars de feu abattent froidement femmes et enfants !

    Martyrisé, ton peuple vit le malheur,
    Les mamans pleurent leurs enfants ;
    Les survivants blessés hurlent de terreur,
    Affolés meurtris, sombrant dans le néant !

    Comment faire pour taire cette rancœur,
    Née, grandie, entretenue dans le leurre ?
    Mon Dieu pourquoi toute cette fureur
    Envers toi, Palestine dont ils occupent le cœur ?

    Au lieu de s’entendre, à chacun son identité,
    Ils préfèrent t'humilier, t'écraser de souffrance,
    Offenser ta population innocente et mutilée,
    Par des années de dédain, de mépris et d’arrogance !

    Puisque les dirigeants ont du mal à réagir
    Devant les Sionistes et les Etats-Unis,
    Seul Dieu, le tout Puissant pourra les contenir,
    Et t'assurer, O Palestine, une très longue vie !

    __________________________

    Cet écrit est le premier d'une série de 3 poèmes que j'avais composés en janvier 2009, au lendemain de l'attaque de GHAZA.

    Leïla Legmar

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  • IDENTITE : INSCRIS ! JE SUIS ARABE
    Inscris !
    Je suis Arabe
    Le numéro de ma carte : cinquante mille
    Nombre d'enfants : huit
    Et le neuvième... arrivera après l'été !
    Et te voilà furieux !


    Inscris !
    Je suis Arabe
    Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine
    Et j'ai huit bambins
    Leur galette de pain
    Les vêtements, leur cahier d'écolier
    Je les tire des rochers...
    Oh ! je n'irai pas quémander l'aumône à ta porte
    Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais
    Et te voilà furieux !


    Inscris !
    Je suis Arabe
    Sans nom de famille - je suis mon prénom
    « Patient infiniment » dans un pays où tous
    Vivent sur les braises de la Colère
    Mes racines...
    Avant la naissance du temps elles prirent pied
    Avant l'effusion de la durée
    Avant le cyprès et l'olivier
    ...avant l'éclosion de l'herbe
    Mon père... est d'une famille de laboureurs
    N'a rien avec messieurs les notables
    Mon grand-père était paysan - être
    Sans valeur - ni ascendance.
    Ma maison, une hutte de gardien
    En troncs et en roseaux
    Voilà qui je suis - cela te plaît-il ?
    Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.


    Inscris !
    Je suis Arabe
    Mes cheveux... couleur du charbon
    Mes yeux... couleur de café
    Signes particuliers :
    Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré
    Et ma paume est dure comme une pierre
    ...elle écorche celui qui la serre
    La nourriture que je préfère c'est
    L'huile d'olive et le thym


    Mon adresse :
    Je suis d'un village isolé...
    Où les rues n'ont plus de noms
    Et tous les hommes... à la carrière comme au champ
    Aiment bien le communisme
    Inscris !
    Je suis Arabe
    Et te voilà furieux !


    Inscris
    Que je suis Arabe
    Que tu as rafflé les vignes de mes pères
    Et la terre que je cultivais
    Moi et mes enfants ensemble
    Tu nous as tout pris hormis
    Pour la survie de mes petits-fils
    Les rochers que voici
    Mais votre gouvernement va les saisir aussi
    ...à ce que l'on dit !


    DONC


    Inscris !
    En tête du premier feuillet
    Que je n'ai pas de haine pour les hommes
    Que je n'assaille personne mais que
    Si j'ai faim
    Je mange la chair de mon Usurpateur
    Gare ! Gare ! Gare
    À ma fureur !
    (Mahmoud Darwish)
    "Ce poème, écrit en 1964, est devenu comme un refrain magique enflammant les coeurs et déchaînant les sentiments de fierté et d'enthousiasme des Palestiniens.

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